Page:Stendhal - Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, 1928, éd. Martineau.djvu/401

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Quegli occhi più non sanno
La via di questo cor.


Quel che or m’ alletta o spiace,
Se lieto o mesto or sono,
Già non è più tuo dono,
Già colpa tua non è.


Che senza te mi piace
La selva, il colle, il prato ;
Ogni soggiorno ingrato
M’ annoja ancor con te.


Odi, s’io son sincero :
Ancor mi sembri bella ;
Ma non mi sembri quella
Che paragon non ha.


E (non t’offenda il vero)
Nel tuo leggiadro aspetto
Or vedo alcun difetto,
Che mi parea beltà.

    accoutumé ; ces yeux brillants ne connaissent plus le chemin de mon cœur.

    Aujourd’hui, ce qui me charme ou ce qui fait mon tourment, ce qui me rend triste ou heureux, ce n’est plus une marque de ta tendresse, ce n’est plus un instant de rigueur.

    Sans toi, la forêt, la prairie, la colline ombragée, peuvent m’être agréables ; et un séjour déplaisant m’ennuie encore à tes côtés.

    Vois si je suis sincère : tu me sembles encore belle ; mais tu ne me sembles plus celle à laquelle rien ne pourrait être comparé.

    Et que la vérité ne t’offense pas : dans cette figure charmante j’aperçois maintenant des défauts que je prenais pour des beautés.