La musique de Haydn s’élève avec une énergie croissante sur chacune de ces premières paroles, et fait une superbe cadence sur roi de la nature. Il est impossible de n’être pas saisi.
La seconde partie de cet air peint la création de la charmante Ève, de cette belle créature qui, en naissant, est tout amour. Cette fin de l’air donne une idée du bonheur d’Adam. C’est, du consentement de tout le monde, le morceau le plus beau de la Création ; et j’ajoute, d’après mes idées, c’est parce que Haydn est rentré dans le domaine des passions, et qu’il a eu à peindre un des plus grands bonheurs que le cœur de l’homme ait jamais senti.
Le troisième morceau de la Création est le plus court. C’est une belle traduction de la partie agréable du poëme de