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fiance et de joie, qu’il aurait mis en tempo allegro jusqu’au Miserere.

Pour moi, je trouve ses messes un peu trop en style allemand, je veux dire que les accompagnements sont souvent trop chargés, et nuisent un peu à l’effet du chant.

Elles sont au nombre de quatorze : quelques-unes, composées dans les moments de la guerre de sept ans, les plus malheureux pour la maison d’Autriche, respirent une ardeur vraiment martiale ; elles ressemblent, en ce sens, aux chansons sublimes que vient d’improviser, en 1809, à l’approche de l’armée française, le célèbre poëte tragique Collin.