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note de l'éditeur

demandai de revoir les textes sur les manuscrits de Stendhal qui sont parvenus jusqu’à nous. « Toute réflexion faite, je ne puis me charger de ce grand labeur. Cette édition complète de Stendhal représente un travail considérable : recherches, corrections d’épreuves, contrôles divers. Tout cela est au-dessus de mes forces. Il y a dix ans j’aurais accepté. J’ai, du reste, des travaux nombreux en vue qui me suffisent, et je considère ma tâche stendhalienne comme finie. Que les autres profitent de tout ce que j’ai publié… Il va sans dire que je reste à la disposition de vos collaborateurs et que je serai très heureux de leur donner des conseils… » (19 février 1912). — « Je comprends votre insistance très aimable. Je vois bien, au point où j’en suis, quel profit vous retireriez de mon nom, mais permettez-moi de vous confesser que j’ai mieux à faire à mon âge… » "(20 février 1912). Il s’était cependant « ravisé pour un unique volume (Brulard) », « le premier des œuvres complètes », mais ce projet fut définitivement abandonné quand j’exprimais ma volonté absolue de corriger les épreuves sur le manuscrit conservé à la Bibliothèque de Grenoble et d’y relever les variantes et les inédits. N’est-ce pas là un détail à noter au chapitre Brulard de l’excellente Histoire des œuvres ?

Je devais ces explications aux nombreux amis connus ou inconnus qui, au courant de mes projets, se sont étonnés de la publication en juin dernier