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le jeu à l’instant, et, pendant dix minutes tiennent cet or dans leur main, examinent l’empreinte, le millésime des sequins, font des plaisanteries sur le souverain dont ils offrent la face. Hier, élégie sur Napoléon, à propos d’un beau double napoléon, tout neuf, gagné au jeu : « Quel povero matto ! ci ha rovinati ed ha rovinato lui. » Oserai-je dire que la décence au jeu est une convention ? Que personne n’en ait, personne n’en manque. Tout le monde faisant charlemagne con gran gusto, la chance est égale, e di piu v’è il gusto.

fin du premier volume