texte, Féder n’avait voulu recevoir de
payement pour le portrait de madame Boissaux,
non plus que pour ceux de Delangle
et de Boissaux, dont ensuite il s’était
occupé, Delangle avait voulu absolument
lui donner dans l’opération avantageuse
des sucres une part absolument égale à
celle qu’il réservait à son beau-frère Boissaux,
et Féder l’avait acceptée avec ravissement ;
il lui importait beaucoup d’être
un peu homme d’argent, et non pas un
simple peintre, aux yeux de tous les
hommes à argent qui, désormais, formaient
la société de madame Boissaux.
Entraîné par les développements gastronomiques de notre histoire, nous avons oublié de faire mention, en son temps, du divorce éclatant que Boissaux avait fait avec ces livres si imprudemment achetés, et qui lui auraient fait faire fausse route sans les sages avis de notre héros.
À l’un de ces admirables dîners, dignes de tant de gloire et qui en avaient encore si peu, par le triste effet des grâces négatives du maître de la maison, et de l’effroyable et trop visible vanité avec laquelle il faisait les honneurs de ces plats chers, M. Boissaux, arrivé au dessert, dit un mot à son valet de chambre, et, un instant après, élevant la voix, dit à ses hôtes :
— Je ne veux plus de livres ; ils m’em-