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IV

DE MOLIÈRE
DE REGNARD

ET
DE QUELQUES OBJECTIONS[1]



Quelques personnes qui ont eu la bonté de lire cette brochure jusqu’au bout, ont dit à l’auteur que ses idées leur semblaient surtout s’appliquer peu à Molière. Il se peut qu’un homme de génie, en faisant des ouvrages qui plaisent infiniment aux hommes d’une des époques de la civilisation, donne encore plus de plaisir aux hommes d’une époque absolument différente que les artistes médiocres de cette seconde époque. Ces artistes médiocres seront principalement ennuyeux parce qu’ils

  1. Nous rangeons sous ce titre les pages qui avaient été placées par Colomb dans son édition de 1854, à la suite des trois chapitres de la plaquette de 1823. Elles avaient sans aucun doute été écrites après la publication de Racine et Shakspeare, I, et étaient évidemment destinées dans la pensée de l’auteur à en grossir une réédition. N. D. L. É.