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DE L’ÉDITEUR

qu’en 1854 par les soins de Romain Colomb, dans les Œuvres Complètes de Stendhal, chez Michel-Lévy frères. Colomb y avait judicieusement joint tous les fragments trouvés sur le même sujet et que Stendhal, il le savait bien, avait pensé un moment adjoindre à sa première brochure. Il réunit aussi en appendice d’autres morceaux qui n’ont pas tous trait à Racine et Shakspeare et dont la véritable place serait dans un volume, de mélanges.

L’édition préparée par Colomb a toujours été réimprimée textuellement chez Calmann-Lévy, et il n’en parut aucune autre en librairie jusqu’aux travaux de M. Pierre Martino qui ont véritablement renouvelé la question. Rien de plus parfait que son édition critique de Racine et Shakspeare, chez Champion, à laquelle j’ai fait déjà de fréquents renvois, et qui s’ouvre sur une préface extrêmement érudite et précise dont j’ai moi-même beaucoup profité. Il est indispensable de recourir encore à cette édition et à ses notes substantielles pour bien comprendre toutes les allusions de Stendhal et tout ce qui touche l’histoire politique et l’histoire littéraire du romantisme.

La célébrité de Stendhal dans les milieux