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II

DES PÉRILS
DE LA
LANGUE ITALIENNE
OU MÉMOIRE À UN AMI INCERTAIN DANS SES IDÉES SUR LA LANGUE[1]


Guittone d’Arezzo, Bonnagiunta da Loreta, Gallo Pisano, Mino Senese, Brunetto Fiorentino furibondi tutti in questa ebrietà del credere illustri le plebee loro favelle.
Dante, Volgar. E. lib. I. cap. 13.



GIORNATA PRIMA


Une langue est une convention ; il faut que plusieurs millions d’hommes conviennent d’exprimer leurs idées non seulement par les mêmes mots, mais encore par les mêmes tournures.

  1. Le brouillon de ce travail ainsi que sa traduction italienne, qui datent de février-mars 1818, existent dans les