LETTRE VII
uoi, monsieur, vous croyez les Débats
une autorité en littérature !
Faut-il donc troubler le repos de ces vieux rhéteurs qui vivent encore sur l’esprit de Geoffroy ? Depuis que la mort de cet homme amusant faillit tuer leur journal, ce corps d’anciens critiques a été soutenu par le talent vivant de M. Fiévée ; mais il ne se recrute pas. Ce sont des hommes qui, depuis 1789, n’ont pas admis une idée nouvelle, et, ce qui achève de déconsidérer leurs doctrines littéraires, c’est qu’ils sont enchaînés par le caissier du journal. Quand ces messieurs le voudraient, les propriétaires des Débats, véritables Girondins de la réaction royaliste, ne leur permettraient pas de louer une chanson de Béranger ou un pamphlet de Courier.
L’homme d’esprit dont la lettre A[1]
- ↑ De Féletz. N. D. L. É.