qui m’ont engagé à donner au public ce traité du Rossignol. »
L’auteur ajoute quelques lignes plus bas :
« … L’amour du bien publie qui m’a engagé à mettre au jour cet ouvrage, ne m’a pas laissé oublier qu’il devait être écrit avec franchise et sincérité. »
Voilà qui me semble d’un ridicule parfait, parce que dans tout ce qui ne touche pas le Rossignol qui est le ridicule de l’auteur, il est absolument semblable à nous. C’est-à-dire le plus parfait que nous croyons qu’il soit possible d’être dans ce moment.
Avant tout, définir ces mots[1] :
rire ; ridicule ; comique ; plaisant ; charge ; intérêt ; odieux.
Quel effet produit le mélange de l’odieux avec le ridicule ? à la première vue l’intérêt.
Est-ce une passion qui rend ridicule ?
Est-ce une habitude ?
Dans une comédie jusqu’à quel point la chaleur de l’intrigue peut-elle s’allier au développement le plus comique possible du personnage ridicule ?
(Henri) pour que le ridicule soit le plus parfait possible, il faut qu’il soit semblable
- ↑ 20 prairial XII [9 juin 1804].