mien dans un temps. J’allais conduit par mon admiration pour Jean-Jacques et par les succès que je me voyais obtenir.
Le jeune Bilon démontre très bien[1], mais en arrivant au tableau il aurait dû affecter une légère timidité et la dissiper peu à peu. Cela aurait donné bien plus de lustre à son examen. Les hommes presque tous ennuyés aiment la péripétie (changement dans l’objet de leur attention).
Un beau discours d’ouverture d’une École centrale : ce qui reste encore à défricher dans les sciences ; dans les arts les nouveaux rapports à présenter aux Français renouvelés. Jamais plus belle époque pour le poète. Le prouver. Discours qui aurait le succès du premier de Jean-Jacques.
Ce que j’admire dans Faublas, c’est l’art
- ↑ 11 fructidor XI [29 août 1803].
Fils d’un médecin de Grenoble et camarade d’Henri Beyle à l’École centrale de l’Isère, Bilon (1780-1824) fut plus tard professeur de physique à la Faculté des sciences de Grenoble. N. D. L. É.