Quel est mon but[1] ? D’être le plus grand poète possible. Pour cela connaître parfaitement l’homme. Le style n’est que la seconde partie du poète.
Questions.
Le système d’Alfieri ne pourrait-il pas être perfectionné en attirant toute l’attention et tout l’intérêt sur un seul personnage qui serait presque toujours en scène ? Si ce personnage était tel que nous nous intéressions à lui autant qu’à nous-mêmes et qu’il éprouvât le plus grand malheur qui lui puisse arriver, par les actions qui le rendent intéressant à nos yeux, la tragédie serait parfaite. C’est-à-dire que les trois quarts des spectateurs ne pourraient rien imaginer de mieux. Je parle des spectateurs pour lesquels je veux travailler.
Il ne faut pas que mes œuvres occupent plus de trois ou quatre volumes in-18. Il y aura :
1. Les deux hommes ; — 2. Hamlet ; — D. Garcia ; — Othello ; — et la φ[2].