eut-être peut-on dire que plus la
force physique est en estime (considération)
chez un peuple, moins
il est civilisé. Si c’était là le thermomètre
adopté, il serait peu favorable aux Italiens,
ou plutôt il le serait infiniment. Comme
peuple non civilisé, mais chez lequel l’énergie
et la beauté des sentiments et la finesse
de l’esprit corrige l’atrocité ou l’ineptie des
lois civiles ou religieuses, il est admirable.
Je suis convaincu que le peuple anglais, soumis aux circonstances qui depuis l’an 1530 empoisonnent l’Italie de toutes les manières et par tous les bouts, serait plus méprisable. Dès que l’extrême et excellente civilisation des Anglais laisse le moindre interstice, j’aperçois quelque chose (un fonds) de farouche et de cruel. Je vois en 1816 un jury de grands propriétaires condamner à mort une jeune et