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V
DE L’ÉDITEUR.

le manuscrit de ce dernier ouvrage se trouva trop copieux et l’auteur dut sacrifier nombre de pages entières. Il tenta d’en publier quelques-unes dans les périodiques français ou anglais qui lui étaient ouverts, et il en abandonna quelques autres, avec une générosité qu’il faut bien souligner, à son cousin Romain Colomb qui venait de l’aider dans son travail et qui préparait lui-même un Voyage en Italie.

C’est en puisant à ces diverses sources que l’on a cru pouvoir réunir l’ensemble intitulé Mœurs Romaines.

Parmi les pages écrites ainsi par Stendhal après son voyage à Rome, d’octobre 1823 à avril 1824, quelques-unes comme Première journée à Rome ou la Cascade de Terni, pleines des souvenirs récents de l’auteur, avaient été placées dans la Correspondance par Romain Colomb, désireux avec raison de les sauver de l’oubli.

D’autres ont paru dans les périodiques anglais (on les trouvera dans un autre volume de cette collection[1]), ou dans des publications françaises. C’est ainsi que les Fantoccini à Rome sont repris de deux articles du Globe des 2 et 8 octobre 1824[2]. Ces articles

  1. Courrier anglais, à paraître.
  2. Ces mêmes articles, à très peu de choses près, avaient paru, traduits en anglais, dans le New-Monthly Magazine, XI, septembre 1824, sous ce titre Letters from Rome. Roman Puppet-shows. La Revue Britannique en décembre 1827 en donna à son tour une traduction française.