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lu avec attendrissement dans un de ces manuscrits ces phrases sur lui-même. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Dans ses Pensées sur l’état politique du Milanais en 1790, parlant du comte Pallavicini, gouverneur avant Firmian : « … Cet homme, né citoyen libre d’une patrie libre, n’eut pas l’âme assez élevée pour sentir le bonheur de sa naissance. La pitoyable vanité de commander le fit esclave et il aurait voulu à son exemple faire des esclaves de tous les milanais. Le comte Firmian lui succéda. Ce ministre nous tenait comprimés (depressi) par sa police invisible, et, toujours caché au fond d’une galerie de mauvais tableaux, ne savait que signer sans les lire les décrets que lui présentaient ses commis favoris. »

Ce qui précède est traduit, voici de son style français :

« Quand nous sommes dans notre jeunesse nous ne voyons les hommes en place que dans un certain éloignement ; dès que nous sommes à l’âge de maturité nous y voyons des hommes que nous avons connus

    l’auteur italien comme le français n’est pas même à la hauteur de comprendre Montesquieu. Qu’est-il donc à l’égard de Tracy et de Bentham ?

    On dit que le comte Verri a voulu rendre Napoléon dans sa Vie d’Erostrate, et que malgré cette bonne intention sa famille s’oppose à la publication de ses œuvres posthumes.