Page:Stendhal - Molière, Shakspeare, la Comédie et le Rire, 1930, éd. Martineau.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
15
LES FEMMES SAVANTES



Scène II

CLITANDRE, ARMANDE, HENRIETTE
ARMANDE

Je ménage les gens, et sais comme embarrasse
Le contraignant effort de ces aveux en face.


Derniers abois, dernière et mauvaise ressource du Tartuffe.

Tome VI, in-8o, de Mame, 121, les quatre premiers vers nous semblent trop sérieux, style lourd.

Le style lourd ne convient qu’à Armande.


CLITANDRE

Et j’ose maintenant vous conjurer, madame,
De ne vouloir tenter nul effort sur ma flamme,
De ne point essayer à rappeler un cœur
Résolu de mourir en cette douce ardeur.


Peu galants pour Henriette, et lourds comme toute la tirade.


HENRIETTE

Eh ! doucement, ma sœur. Où donc est la morale
Qui sait si bien régir la partie animale,
Et retenir la bride aux efforts du courroux


Bonne plaisanterie, tirée du fond du sujet.