Page:Stendhal - Molière, Shakspeare, la Comédie et le Rire, 1930, éd. Martineau.djvu/123

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


ACTE III


Scène première

CLITANDRE, LUBIN
LUBIN

… Pourquoi il ne fait jour la nuit.

CLITANDRE

C’est une grande question, et qui est difficile. Tu es curieux, Lubin.


Peint bien l’homme d’esprit, qui ne met point aux choses un sérieux bête, qui s’amuse de tout, qui est plein de sang-froid, qui ne traite point une galanterie du style d’une passion. Peint le courtisan.


LUBIN

Oui ; si j’avois étudié, j’aurois été songer à des choses où on a jamais songé.


Peint la suffisance sotte de Lubin.