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2 MIL&NGES D’ART ET DE LITTR&TURE. malheur de cet autre homme est assez fort pour nous faire songer que, nons aussi, nons pourohs tre malheu- reux, alors il n’r a plus jouissance de notre supriorit; il y a, au contraire, rue du malheur pour nous il n’y a plus fire. I! faut que !e �omique soit expos6 avec clart (j’en- ’lent.Is par comique ce qui fait fire: un gest% un mot, uue grimace); il est ncessaire qu’il air une ue nette et rapide de notre supriorit sur autrui. Mais cette supriorit est une chose si futile et si facilement an6antie par !a moindre r6fiexion qu’il faut que !a rue nous en soit prOsentre d’une manire imprvue. Voici done deux conditions du comique: la clart et I’imprvu. Seule borne du rife: la compassion et l’indignation. Dans l’indignation, nous songeons & des int6rls pl,s directs et plus chefs, nous songcons & nons- m&ne mis en pril. I1 DES COnDITIOnS BU RIRE Plus nous avons de consideration et de respect pour quelqu’un, mieux et plus rite nous comprenons tes plus Igres plaisanteries faites par cette personne. Iotre amour-propre, renu en respect et cornroe bless6, DiitlCi Dy Googl�