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CHAPITRE ii
un maire
L’importance ! Monsieur, n’est-ce rien ? Le respect des sots, l’ébahissement des enfants, l’envie des riches, le mépris du sage.
barnave.
eureusement pour la réputation de
M. de Rênal comme administrateur,
un immense mur de soutènement
était nécessaire à la promenade
publique qui longe la colline à une centaine
de pieds au-dessus du cours du Doubs.
Elle doit à cette admirable position une
des vues les plus pittoresques de France.
Mais, à chaque printemps, les eaux de pluie
sillonnaient la promenade, y creusaient
des ravins et la rendaient impraticable.
Cet inconvénient, senti par tous, mit
M. de Rênal dans l’heureuse nécessité
d’immortaliser son administration par
un mur de vingt pieds de hauteur et de
trente ou quarante toises de long.
Le parapet de ce mur pour lequel M. de Rênal a dû faire trois voyages à