Page:Stendhal - Le Rouge et le Noir, I, 1927, éd. Martineau.djvu/166

Cette page a été validée par deux contributeurs.
132
le rouge et le noir

crité suivie d’un bien-être assuré et tous les rêves héroïques de sa jeunesse. Je n’ai donc pas une véritable fermeté, se disait-il ; et c’était là le doute qui lui faisait le plus de mal. Je ne suis pas du bois dont on fait les grands hommes, puisque je crains que huit années passées à me procurer du pain ne m’enlèvent cette énergie sublime qui fait faire les choses extraordinaires.