le duc ; grandes indécisions de celui-ci. Il fait attendre pour la signature du contrat.
Sansfin dit à Lamiel : « Vous êtes une nigaude de donner la main à ce mariage, le duc est tellement indécis que vous auriez pu empêcher ce mariage et l’épouser. »
— Moi, être infidèle à Valbayre ! s’écrie Lamiel.
Lamiel a la fantaisie de voir la duchesse de Miossens dans son intérieur ; profond ennui de cette maison qui plaît à Lamiel qui est sombre.
La duchesse va tellement découverte au bal, par esprit de contradiction contre la marquise, qu’elle prend une maladie de poitrine.
— C’est une personne confisquée, lui dit Sansfin, si vous êtes sage et suivez mes conseils à la lettre, vous lui succéderez.
On ne met pas en doute le consentement du duc, Lamiel lui est devenue nécessaire. Lamiel pourrait avoir beaucoup d’argent et être utile à Valbayre.
Sansfin arrange la reconnaissance de Lamiel par un vieux libertin de l’école de Laclos, sans principes et sans un sou, M. le marquis d’Orpierre, né dans la haute Provence, vers Forcalquier.
Valbayre paraît devant la Cour d’assises ; il pouvait être condamné à mort, il n’est condamné qu’aux galères perpétuelles.