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APPENDICE VII

COUP DE POIGNARD DONNÉ PAR UN BOSSU


Cet épisode, daté du 15 mars 1842, est le dernier fragment de Lamiel que Beyle écrivit ; huit jours après, il mourait à Paris.

Il avait sans doute l’intention de remanier son roman encore une fois et de développer les relations de son héroïne avec le docteur Sansfin ; on sait que Beyle n’était jamais satisfait de ce qu’il avait composé. — La Chartreuse de Parme fut, dit-on, retranscrite ou dictée plus de seize fois, et, malgré cela, l’auteur aurait voulu en donner une édition revue et corrigée, comme en fait foi un exemplaire annoté, aujourd’hui en possession d’un heureux bibliophile dauphinois.


Un jour celle-ci[1] dit à Sansfin :

— J’ai donné quarante francs au jeune tapissier Fabien, lequel m’a délivrée de mes doutes sur ce qu’on appelle le p.

Fureur et désappointement de Sansfin. Il sort de la chambrette de Lamiel. Dans un couloir qui conduisait au salon où la duchesse tenait sa cour, environnée de quatre ou cinq dames du voisinage qui étaient venues lui faire une visite du matin, Sansfin rencontre Fabien, qui allait être présenté ce matin-là à ces dames. Il était

  1. Lamiel.