Comme Dq. n’a que la bravoure et la vertu (être utile à son propre péril)[1]
ainsi je ne laisserai à Sansfin que le talent de M. Prévôt[2]
Comme de la moindre nuance de style dépend le comique, faire un plan serait oiseux ; il faut faire ceci, petit morceau par petit morceau ; à chaque instant, Dominique peut se laisser aller au talent de peindre (avec grâce même, je l’admets) des sentiments ou des paysages ; mais faire cela, c’est se tromper soi-même, c’est être aussi bête qu’un Allemand ; le rire n’est pas né.
Sansfin a le talent de Prévôt pour tout avantage ; l’horreur de rouler sa bosse le porte à agir.
Il débute par la chute aux yeux des lavandières, puis son tempérament de satyre, son tempérament furieux le porte à tenter d’avoir Lamiel.
Il corrompt Lamiel, qui se fait avoir pour un écu (je suis fâché que, depuis que cette idée est écrite, Léo[3] de M. de la Touche m’ait volé cette idée ; ce n’est pas ma faute, il me restera peut-être le coloris normand du fin paysan qui gagne cet écu ; je n’ai vu de Léo que l’extrait malveillant par M. de Balzac).
La vanité, la seule passion de Sansfin, la vanité irritable et irritée le porte à montrer à Lamiel qu’il peut séduire la duchesse (modèle : la piccola Maja).
Sansfin met Lamiel aux écoutes, la duchesse l’accable d’outrages.
Ce n’est pas arranger ces outrages qui m’embarrasse,