Page:Stendhal - Lamiel, éd. Stryienski, 1889.djvu/33

Cette page a été validée par deux contributeurs.

cupation littéraire. Beyle a constamment songé à donner une expression à toutes ses pensées : c’est là son plus grand tort.

« Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c’est l’âme du lecteur », nous dit Beyle dans un manuscrit non encore publié. Cela est vrai, surtout pour ses livres à lui ; ils réclament toujours cette collaboration tacite que certains trouvent pénible ; mais Lamiel, grâce à son histoire et à ses aventures, aura sans nul doute peu de peine à éveiller « l’âme du lecteur ».

Casimir Stryienski.


Bellerive, 10 septembre 1888.