arrive alors à comprendre quel peut être le profit de cette grande et magnifique hospitalité que l’on doit à tous ceux qui nous révèlent un coin ignoré de l’art ou un problème psychologique nouveau.
Dans Beyle, on s’est refusé à voir le jeune homme énergique voulant, par le travail, arriver à dégager ce que son esprit et son intelligence renfermaient de force ; on a surtout raillé ses faiblesses, ses travers, sa vanité, sans vouloir entendre que dans cette campagne qu’il livrait et dont toutes les péripéties se déroulent devant nos yeux, il devait essuyer quelques défaites. On s’est même étonné, un peu naïvement, que la Chartreuse de Parme et le Rouge et le Noir aient pu être écrits, plus tard, par ce jeune homme.
On n’a pas assez compris que l’on assistait à une initiation longue, laborieuse, dont le résultat devait être l’œuvre de la fin d’une vie dans laquelle, à tout instant, il y avait eu une envahissante — et peut-être desséchante — préoc-