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ils ne seront pas frustrés des incidents et des surprises qui leur sont chers.

Beyle, en effet, voulait, dans ce roman, se renouveler et sacrifier aux exigences de son public ; il désirait profiter des critiques qu’on lui avait adressées, ne se doutant pas que la Chartreuse et le Rouge et le Noir, quand la période d’initiation serait passée, devaient être enfin compris, tout comme les Troyens ou la Damnation de Faust de son compatriote Hector Berlioz.

Mais Beyle mettait une restriction à ce sacrifice. Il tenait à rester lui-même et, fort heureusement, à ne rien abandonner de ses principes littéraires. Les notes jetées éparses dans les cahiers de Lamiel nous renseignent à cet égard et nous permettent de deviner tout ce qui se passait dans l’esprit de l’auteur.

Au moment de quitter Civita-Vecchia pour