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C’est ce roman, resté ignoré pendant près de cinquante ans, que nous éditons aujourd’hui d’après le manuscrit autographe de la bibliothèque de Grenoble.

Comment se fait-il que cette étude ait été, pour ainsi dire, mise au rebut par M. Colomb, l’exécuteur testamentaire de Beyle ? Lamiel n’aurait pas, cependant, déparé la collection des Nouvelles inédites.

M. Colomb a-t-il pensé qu’une œuvre inachevée devait être à tout prix condamnée à l’oubli et ne pouvait être présentée au public ? Ce serait une bien méchante excuse. Nous aimons mieux nous dire que l’auteur de la Notice sur la vie et les ouvrages de Henri Beyle n’a pas lu attentivement les cahiers de Lamiel. Quoi qu’il en soit, avant même d’avoir découvert le plan-conclusion, à la simple lecture des