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PRÉFACE


Quand Beyle publia, en 1839, la Chartreuse de Parme, il annonça, comme étant sous presse, un roman en deux volumes intitulé : Amiel[1]

Il travailla à cette œuvre, dans sa solitude de Civita-Vecchia, depuis le mois d’octobre 1839 ; la mort vint l’interrompre au moment où il allait mettre la dernière main à cette histoire d’une jeune fille, proche parente de Marianne et petite cousine de Julien Sorel.

  1. Beyle changea plusieurs fois le titre de son roman ; tout d’abord ce devait être : Un Village de Normandie (voir Appendice IX), puis Amiel, L’Amiel, et enfin il s’arrêta à Lamiel. Un instant il avait songé à un titre plus général : Les Français du roi Philippe, que, suivant sa naïve manie, il libelle ainsi : « Les Français du king Φιλιππε »