Mlle Mars, chantant le vaudeville de Figaro, était, comme le disait M. Allard, la perfection du vaudeville. Le soir du 18, je lis les Affinités de Gœthe *, roman d’un homme d’un grand talent, mais qui pourrait toucher bien davantage ; il paraît que, par originalité, il a pris le chemin qu’il suit dans Werther et aussi dans Ottilie.
Il se confirme que je suis auditeur. M. Mounier l’a dit, à ce qu’on a rapporté à Faure. Ce matin, je suis allé avec Crozet au Collège de France, où un sot expliquait Virgile * ; j’ai été sur le point de pouffer de rire devant son auditoire scandalisé. Jolies figures parmi ces jeunes gens. Nous avions entendu auparavant M. Pastoret*, qui ne pense pas.
Le soir, chez Mme Z. J’y allai à dix heures avec ennui et en faisant effort sur moi-même. J’y ai été naturel et très bien. J’ai été on ne peut pas plus content de Marie*. M. D[aru] m’a parlé avec toute la grâce possible de ma petite lettre. Comme je lui disais : « Ce sera la dernière », il m’a dit : « Mais non, continuez ; nous tâcherons de faire votre affaire. » Je serai présenté à Mme Estève*, excellente femme, à la juger d’après sa physionomie. Je suis heureux.