Page:Stendhal - Journal, t3, 1932, éd. Debraye et Royer.djvu/57

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

1809


VIENNE *



The life and sentiments of silencious Harry*.


Novembre 1809.

Il s’est levé à neuf heures parce qu’il avait lu jusqu’à une heure et demie les Mémoires de la Régence. Il avait la fièvre. Il a signé les billets de sortie et a eu cinq ou six visites d’affaires. M. Pacotte est arrivé. La petite Joséphine (de Lhoste) est venue ; il s’est fait b…, après quoi habillé rapidement ; déjeuné de même. Il s’est jeté dans une voiture et est arrivé* chez la princesse Palfy*. Il y a trouvé Mme Guérin avec laquelle il a été galant et gai. Un moment de rêverie de Mme De Palfy, après lequel elle a été aimable avec Henri, mais de l’amabilité dont elle est avec tout le monde, qui prouve l’absence de tout autre sentiment. Elle n’avait pas dormi. On est allé faire des emplettes. Elle a dit un mot de Mme Bart…* à Mme Guér[in] avec une voix altérée et presque les larmes aux yeux, qui prouve