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journal de stendhal

Titre du lien I missed the kiss, fut le zénith of the tender interest* ; depuis, je décline sensiblement : on se lasse d’un niais, les petites tendresses qu’on me fait n’ont plus l’air d’être faites que par habitude, elles n’ont plus l’intonation pleine et sentie de la semaine passée.

C'est un niais.


Je dîne donc avec Martial. J’admire all the pain that this people takes for not being happy*.

Le caractère de son fils* est déjà formé ; comme il le contrarie beaucoup et que sa conduite est un mélange de condescendance molle et de sévérité outrée, cet enfant aura du courage dans le caractère. De ce dîner, à Figaro, qui est pour moi d’un ennui mortel à cause de mes compagnons. Je les quitte à neuf heures pour courir chez Mme Marie ; après y avoir été une heure, je finis la soirée chez Mme Nardot.

Voici le détail de ma visite à Marie : bonne amitié, attentions d’amitié, mais la passion est morte, du moins en apparence.


2 mai 1810.


Levé à sept et demie. Bibliothèque impériale, qui n’a pas les œuvres en prose de Gray ni celles de l’immortel Millin, membre de trente-sept académies. Je n’emploie pas la matinée comme si je n’eusse pas dû voir Mme de Palfy. (J’y vais, elle