CHAPITRE XLVII
’andalousie est l’un des plus aimables
séjours que la volupté se soit choisis
sur la terre. J’avais trois ou quatre
anecdoctes qui montraient de quelle manière
mes idées sur les trois ou quatre
actes de folies différents dont la réunion
forme l’amour, sont vraies en Espagne ;
l’on me conseille de les sacrifier à la délicatesse
française. J’ai eu beau protester
que j’écrivais en langue française, mais non
pas certes en littérature française. Dieu me
préserve d’avoir rien de commun avec les
littérateurs estimés aujourd’hui.
Les Maures, en abandonnant l’Andalousie, y ont laissé leur architecture et presque leurs mœurs. Puisqu’il m’est impossible de parler des dernières dans la langue de madame de Sévigné, je dirai du moins de l’architecture mauresque, que son principal trait consiste à faire que chaque maison ait un petit jardin entouré d’un portique élégant et svelte. Là, pendant les chaleurs insupportables de l’été, quand