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DE L’AMOUR

Crescimbeni, Vite de’ poeti provenzali, article Percivalle Doria, cite un manuscrit de la bibliothèque de Nicolo Bargiacchi à Florence, et en rapporte divers passages ; ce manuscrit est une traduction du traité d’André, le chapelain. L’académie de la Crusca l’a admise parmi les ouvrages qui ont fourni des exemples pour son dictionnaire.

Il y a eu diverses éditions de l’original latin. Frid. Otto Menckenius, dans ses Miscellanea Lipsiensia nova, Lipsiæ, 1751, t. VIII, part. I, p. 545 et suiv., indique une très ancienne édition sans date et sans lieu d’impression, qu’il juge être du commencement de l’imprimerie : « Tractatus amoris et de amoris remedio Andreæ capellani papæ Innocentii quarti. »

Une seconde édition de 1610 porte ce titre :

« Erotica seu amatoria Andreæ capellani regii, vetustissimi scriptoris ad venerandum suum amicum Guualterium scripta, nunquam antehac edita, sed sæpius a multis desiderata ; nunc tandem fide diversorum mss. codicum in publicum emissa a Dethmaro Mulhero, Dorpmundæ, typis Westhovianis, anno Vna Castè et Verè amanda. »

Une troisième édition porte : « Tremoniæ, typis Westhovianis, anno 1614. »