Page:Stendhal - De l’amour, II, 1927, éd. Martineau.djvu/282

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Adalasie, vicomtesse d’Avignon ;

« Alalète, dame d’Ongle ;

« Hermissende, dame de Posquières ;

« Bertrane, dame d’Urgon ;

« Mabille, dame d’Yères ;

« La comtesse de Dye ;

« Rostangue, dame de Pierrefeu ;

« Bertrane, dame de Signe ;

« Jausserande de Claustral. »

Nostradamus, page 27.

Il est vraisemblable que la même cour d’amour s’assemblait tantôt dans le château de Pierrefeu, tantôt dans celui de Signe. Ces deux villages sont très voisins l’un de l’autre, et situés à peu près à égale distance de Toulon et de Brignoles.

Dans la Vie de Bertrand d’Alamanon, Nostradamus dit :

« Ce troubadour fut amoureux de Phanette ou Estephanette de Romanin, dame dudit lieu, de la maison de Gantelmes, qui tenait de son temps cour d’amour ouverte et planière en son château de Romanin, près la ville de Saint-Remy, en Provence, tante de Laurette d’Avignon de la maison de Sado, tant célébrée par le poète Pétrarque. »

À l’article de Laurette on lit que Laurette de Sade, célébrée par Pétrarque, vivait à Avignon vers l’an 1341, qu’elle fut ins-