force, sans s’embarrasser du sens dans lequel il l’exerce. Qui empêche aujourd’hui les industriels de prêter au R.. d’E...... ? Est-ce le manque de moralité de ce prince, ou son manque de solvabilité ?
Ces considérations sont bien simples, bien claires ; elles n’en sont que plus accablantes. Aussi, voyez l’obscurité et l’emphase dans lesquelles les journaux de l’industrialisme sont obligés de chercher un refuge [1]. N’ont-ils pas appelé Alexandre-le-Grand le premier des industriels [2] ? Et remarquez que je suis obligé de passer légèrement sur les faits les plus frappants et les plus voisins qui confirment ma théorie, car je ne veux pas plus aller à Sainte-Pélagie, que créer de la haine impuissante dans l’ame de mon lecteur. L’industrie, comme tous les grands ressorts de la civilisation, amène à sa suite quelques vertus et plusieurs vices. Le négociant qui prête son vaisseau au Grand-Turc pour effectuer le massacre de Chio est probablement un homme fort économe et très-raisonnable. Il sera bon directeur d’hôpital et ministre fort immoral, et