Page:Stendhal - Correspondance, I.djvu/81

Cette page n’a pas encore été corrigée

ter ; non, elle n'est que coquette ; aussi je l'oublie à jamais, et je la verrais dans ce moment que je serais aussi indifférent pour elle, qu'elle fut pour moi dans le temps de ma plus vive ardeur.

Mais, pardon, mon ami, je vous ennuie de mes folies, c'est pour la dernière fois ; je sens que je l'oublie. Est-ce que je n'au­rai pas le plaisir de vous embrasser cet hiver ? Venez un peu voir notre Paris à présent qu'il est dans son lustre ; je suis sûr que tout philosophe que vous êtes, il vous plaira beaucoup plus qu'au printemps. Dans tous les cas j'espère que nous ven­dangerons ensemble dans notre Dauphiné. Venez, mon cher Mounier, comparer nos gais paysans de la vallée avec vos Bretons. Est-ce que Mlle Victorine ne sera pas de la partie ? Dans tous les cas présentez-lui mes hommages, et croyez à l'endless frien-dship of1.

H. B.

1. L'amitié sans fin de...