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neuf francs à Bigiliion qui a eu la bonté de m'en prêter dix-neuf à ...» et les trente autres à Grenoble. Prie-le aussi de payer le cordonnier Richard, rue des Prêtres, et le bottier, l'allemand, rue Sainte-Claire ; je comptais le voir hier, mais je n'ai pas eu ce plaisir avant que de partir. Adieu, je me recommande à toi, je compte trouver une de tes lettres à Marseille chez M. Mante, rue Paradis, pte 86, n° 8. Ferme tout ce que j'ai laissé dans l'ar­moire dont j'ai eu l'usage à Grenoble. Dis mille choses à tout le monde, et dis** moi l'impression que la Grande-Char­treuse a faite sur toi.

Montre ma lettre si tu veux à notre bon grand-papa, et si jamais tu vois ma­demoiselle Perot, marque-lui ma recon­naissance de son bon vin. Je compte être dans trois jours à Marseille. J'ai vu à Tullins, M., M«°e et M«« Mante. Dis mille choses pour moi à Mlle Mallein, Demande-lui bien pardon de ce que je ne suis pas allé me dégager de la partie de Chartreuse, mais ne montre pas ma lettre, elle n'est pas assez lourdement insignifiante pour être dans la couleur de décence qu'il faut absolument que tu donnes à ta conduite. Às-tu porté un

1. Un mot,déchiré.