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s'en douter ; ailleurs on riait pour être aimable. Il y avait de votre connaissance à ces fêtes les deux Mallein, Alphonse Périer, Pascal, Turquin, Faure, Michoud, Colet, Montezin, Berriat, Giroud, etc., etc.

En femmes, mesdemoiselles Mallein, Pascal, Loyer, de Mauduit, d'Arancey, de Tournadre, Arnold, Girard, Dubois-Arnold. Mm<« Durand, Busco, Arnold, Molitor, Renard, Périer, Régi court ont dansé quelques contredanses et beau­coup de valses.

Je ne sais si vous pouvez vous figurer tous ces noms, et si ces détails vous plai­ront. Pour leur donner un peu plus d'in­térêt, j'y ajouterai que the happy feœ a trouvé que Turquin, Périer, Pascal, les Mal­lein, étaient les plus aimables ; Mlles Tour­nadre, Parent, Mallein, les plus jolies et les plus aimables en femmes. Toutes ces demoiselles sont de la société de Mme Périer où l'on me paraît s'amuser beaucoup. Le préfet y va tous les soirs, et on y joue des proverbes. Il y règne, suivant les uns, beaucoup de bonhomie ; suivant les autres, on y fait beaucoup d'esprit. Je suis des deux avis ; on y était gai et franc, on y devient spirituel et gai.

Vous voyez, mon cher Mounier, quelle a été ma vie depuis un mois : j'ai veillé six jours par semaine et j'ai fait un petit