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pas toutes les jouissances d'amour-propre possibles ?

What is Uie woi'ld to me ? Its pomp, its pleasure, and its noiisen&e ail1 '?

Jamais plus belle occasion ne pouvait s'offrir pour voir Grenoble dans tout son lustre. Il y a redoute tous les mer­credis ; MM. Périer (Auguste), Teysseire, Giroud. Lallié, le général Molitor, le préfets, le receveur du département, le payeur, le général commandant le dépar­tement, etc., etc., ont donné des fêtes dans le genre de celles des ministres à Paris. Absolument dans leur genre, il y avait un peu de cette froideur que transpire l'habit brodé. On commence à sept heures, on soupe à minuit, et l'on danse jusqu'à six heures du matin. Il y a trois ou quatre tables servies splendidement, mais toujours une où il y a trente ou quarante femmes et deux hommes seulement ; le préfet et le général.

Mmes Silvy, Berriat, Loyer, Allemand etc., ont donné des fêtes beaucoup moins splendides sans doute, où le ton était bien moins brillant, mais on y riait sans

1. Qu'e3t le monde pour moi ? Sa pompe, son plaisir, et toute son absurdité ?

2. Le baron Fourierfut préfet de l'Isère de 1801 à 1815.