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50. — G

A ÉDOUARD MOUNIER

Fructidor XI. [Août-Septembre 1803.]

Le village d'où je vous ai écrit[1] est tout bonnement une maison de campagne de mon père, assez bien située à la vérité, mais qui me paraît tantôt sublime, tantôt triste à la mort suivant que le vent souffle. Les jours d'orage, le trouble du temps étant d'ac­cord avec mon âme, je suis content ; je déteste les jours beaux et tranquilles. J'aime si fort la pluie et les tempêtes que j'ai accroché un rhume affreux qui m'empêche de courir depuis quelques jours.

What will I have of these women ? There are three[2]. Dans le drame projeté.

  1. De Rennes le 26 thermidor XI [dimanche, 14 août 1809] Edouard Mounier avait écrit à Henri Beyle et terminait ainsi : « Vous ne me dites pas ce que c'est que Claix d'où vous datez votre lettre. C'est sans doute quelqu'un de nos charmants villages ? Faites-m’en une description bien ossianique. » C'est pour répondre à cette invitation que Beyle au verso même de la lettre de son ami a griffonné les éléments d'une réponse que je reproduis ici.
  2. « Laquelle aurai-je de ces femmes ? Elles sont trois. »