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votre estime pour le reste de ma vie, et, par Conséquent sur vos avis. Point de flatterie ; dites-moi vos avis franchement, et soyez sûr que je vous le rendrai si je puis vous découvrir quelque défaut.

Adieu, je compte rester quatre mois à Grenoble. J'attends une lettre de Rennes; dès que je l'aurai reçue, je vole dans votre chère patrie.

Ecrivez-moi, je vous prie, à Grenoble, à Henri Beyle, Henri en toutes lettres, pour éviter toute méprise. Que vous seriez aimable, si vous veniez cet automne à Grenoble faire danser les demoiselles et leur dire de bonnes méchancetés ! Mallein est à Marseille ; je vais m'ennuyer comme un mort avec tous les paquets de notre endroit. Donnez-moi en détail des nouvelles de la belle dévote»

47. — A

A SA SŒUR PAULINE

Paris [Juin], 1803.

h bien, ma chère Pauline, comment te portes-tu ? Je suis moi-même un peu malade. C'est, je crois, un gros rhume ; j'ai beaucoup sué cette nuit

E