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Adieu, ma chère Pauline, je viens quel­quefois épancher mon cœur avec toi : désormais je veux avoir toujours une lettre commencée ;j'y écrirai chaque jour et j'aurai ainsi le plaisir de te sentir près de moi. Pour soutenir cette douce illu­sion, écris-moi souvent toi-même. Adieu ; lis souvent.

43. — G A SON PÈRE i

Paris, 11 Floréal aa XI. [Dimanche, 1" Mai 1803.]

Mon cher papa,

e viens encore te parler argent, mais j'espère que c'est pour la dernière fois. Des 240 fr. que tu eus la bonté de m'envoyer il y a deux mois, j'ai employé 100 à payer F...2 et ,36 à acheter un cha­peau. J'ai voulu faire mon compte hier et voici où j'en suis. Je dois à Douenne

1. En tête de. ce brouillon de lettre qui est conservé dans les manuscrits de la bibliothèque de GrenoMe, Henri Beyle a écrit : « Original. La lettre est partie le 11 floréal XI, on me répond le 20 floréal et je reçois la lettre le 28 floréal. On promet 600 francs. »

2. Faure. — Ici une phrase biffée :« 48 à psiyer deux mois d'arriéré à M. Iéky. »

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