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du rossignol, du cerf, dans M. de Buffon ; lis l'Art poétique, de Boileau. Fais-toi apporter d'Italie beaucoup de musique de Pergolèse, de Piccini, de Paesiello, mais surtout de Pergolèse. Apprends à danser de M. B[eler] pour t'exercer, je te montrerai de charmants pas cet automne.

39.—A

A EDOUARD MOUNIER

Paris, 5 Germinal XI. {Samedi, 26 Mars 1803.]

comment diable passer à l'autre monde,

f lorsqu'on est aussi aimé et aussi _J aimable que vous l'êtes ? C'aurait été très mal à vous je vous jure. Vous voilà donc éternellement à Rennes : c'est charmant pour vous puisque vous vous y amusez, mais convenez que c'est bien triste pour vos amis. Ne viendrez-vous pas au moins vendanger les charmantes vignes de la vallée ? Je vous en conjure avec toute la mélancolie convenable, par les souvenirs antiques, par les longues heures passées auprès de ces grands rochers couronnés de nuages blanchâtres, par cet amour de la patrie enfin qui fait