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Mais, qu’on le sache bien, le petit-fils de L.-P. ne peut être que le précurseur ou marchepied du roi légitime, appelé le rejeton de la Cape, le Grand Monarque, le sauveur de la France. Principal instrument de Dieu, le roi achèvera d’écraser les fils de Brutus, fera victorieusement la guerre aux puissances ennemies et étendra les frontières de son royaume jusqu’à la rive gauche du Rhin.

Ainsi, ayons confiance dans l’avenir : la Providence porte des regards de complaisance sur la fille aînée de l’Église, malgré ses prévarications, et sur ce royal rejeton de la race capétienne, descendant du duc d’Anjou, petit-fils de Louis XIV.

À lui, homme vertueux et valeureux, l’honneur de reconstituer l’ordre civil, politique, judiciaire et social sur des bases chrétiennes ; à lui la gloire de rétablir la paix en Europe, de ramener le bonheur et la prospérité au sein du peuple français avec le retour de nos grandeurs nationales.

Après les horreurs d’un quadruple cataclysme : politique, religieux, social et physique qui fondra sur diverses nations, ainsi que sur la Ville sainte où éclatera un schisme dans l’Église romaine, c’est le roi de France qui, de concert avec un nouveau Pape, hâtera le triomphe de la religion dans le monde entier.

L’ouvrage dont il s’agit forme un volume in-12 de 328 pages compactes. Le lecteur y remarquera quelques interprétations défectueuses, qu’il rectifiera à première vue, et dont il ne saurait s’étonner