Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/92

Cette page n’a pas encore été corrigée

Il réalise, dans un cadre spécial, un vœu de Sa Sainteté disant dans sa mémorable Lettre sur les études historiques, en date du 18 août 1883 : « Il est hautement important d’empêcher à tout prix qu’on ne transforme le très noble métier d’historien en fléau public et domestique. Il faut que les hommes de cœur se dévouent à écrire l’histoire de telle sorte qu’elle soit le miroir de la vérité et de la sincérité. Il faut énergiquement s’efforcer de réfuter les mensonges et les faussetés, en recourant aux sources, ayant surtout présent à l’esprit que la première loi de l’histoire est de ne pas oser mentir ; la seconde de ne pas craindre de dire vrai ; en outre que l’historien ne prête aucun soupçon ni de flatterie ni d’animosité. »

Le manuscrit de cet ouvrage sera livré à l’impression dès qu’un éditeur ou un ami de la vérité voudra s’en charger.

Les partisans de Naündorff, s’ils ont à cœur de connaître la vérité vraie sur leur idole, sauront se cotiser entre eux pour faciliter la mise au jour du livre qui, seul, peut les éclairer à fond. C’est pourquoi je fais appel à la loyauté des Naündorffistes de bonne foi, eux qui sont au nombre de quatre cents environ, et non pas à la Légitimité de Toulouse, passée, agonisante à Bordeaux et dont la mauvaise foi a été démontrée. À eux donc de prouver, par leur adhésion à ces propositions, qu’ils aiment la vérité autant que l’aime l’auteur de Naündorff démasqué.