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vu clairement que mon adversaire s’est enferré avec ses propres armes de combat : en voulant se jouer de la vérité, il s’est frappé lui-même, puisque, dans sa prétendue réfutation, il se montre falsificateur de texte, hâbleur, zoïle fantaisiste, menteur effronté, histrion habile ou niais, faussaire sans vergogne, homme déloyal, absurde, ignorant ou de mauvaise foi. Voilà les rôles multiples et les péchés mignons de ce Naündorffiste à tout crin, qui aime particulièrement à jeter de la poudre aux yeux de ses lecteurs, identifiés qu’ils sont au gros public acceptant d’emblée tout ce que lui enseigne son journal. En vérité, il faut que le grand Touche-à-tout compte bien sur leur ignorance, leur aveuglement, leur incapacité ou impossibilité à contrôler le pour et le contre ! Pauvres lecteurs de la Légitimité, comme on se moque de vous ! Vous êtes averties, bonnes gens ! Il est temps de vous redresser fièrement contre vos exploiteurs et de reconquérir votre indépendance !

Serviteur de la vérité, je ne pouvais laisser la lampe sous le boisseau. C’est donc un honneur pour moi d’éclairer charitablement les dupes, borgnes ou aveugles du clan Naündorffiste[1]. « La vérité est libre et forte, » écrivait Fénelon à Louis XIV.

Sans l’avoir cherché, me voilà devenu, selon la parole de mon agresseur, « l’allumeur du grand

  1. Ils ne pourront l’être complètement que par mon Naündorff démasqué par lui-même et ses amis.