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Le second paragraphe concerne le futur sauveur de la France : le rejeton de la race capétienne. J’ai dû m’étendre assez longuement sur cet intéressant sujet, qui est déjà palpitant d’actualité. Mais l’abbé Touchatout a si peur de la vérité, qu’il ne voit rien de mieux à faire que de glisser légèrement sur la question : il se contente de cinq lignes renfermant une grosse erreur, qui peut bien paraître un mensonge calculé pour tâcher de dénigrer mon modeste travail.

En effet, il prétend que je laisse de côté plus de trente Bourbons pour m’arrêter au dernier dans l’ordre salique : le comte de Bardi. J’oppose à cette assertion le démenti le plus formel. Je parle des trois branches d’Espagne, de Naples et de Parme, comme il est permis d’en parler en ce moment avec les données de l’ordre surnaturel que je possède.

Je dis (p. 28) qu’à l’heure de Dieu, le chef de la branche aînée des Bourbons revendiquera ses droits et ceux de la Maison d’Anjou[1]. Je ne manque pas

  1. Don Juan de Bourbon, c’est-à-dire Jean III, chef de la Maison d’Anjou, est mort le 18 novembre 1887, à Brighton (Angleterre) dans sa soixante-sixième année. Son fils don Carlos, duc de Madrid, Charles VII d’Espagne et Charles XI de France est maintenant l’aîné des descendants de Louis XIV et de Philippe V d’Espagne. Le 14 décembre 1887, il a fait, à Venise, devant le général de Cathelineau, M. Joseph du Bourg et le comte Maurice d’Andigné, une importante déclaration publiée dans l’Univers s.-q. du 31 décembre, page 1, par laquelle il dit formellement que « devenu, par la mort de son bien-aimé père, le chef de la Maison de Bourbon, il a le devoir de réserver tous les droits qui appartiennent à sa famille. »