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Belley. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il tronque sa citation et fausse le texte, en supprimant six lignes pour rendre mon langage inintelligible et me faire dire le contraire de ce que j’ai écrit. C’est le système déloyal signalé ci-dessus, au paragraphe III. Un tel procédé révèle dans son auteur une insigne légèreté ou un homme de si mauvaise foi qu’il mérite d’être stigmatisé par la qualification de faussaire.

J’ai déclaré que je me gardais bien de partager l’opinion de ceux qui croyaient à l’apparition d’un petit-fils de Richemont et que le mieux était de rester dans les limites du vraisemblable tant que les faits n’auraient pas parlé.

Des recherches minutieuses, faites en Lorraine, ayant prouvé manifestement l’action diabolique à Gouy-l’Hôpital[1] relativement à M. A. L., j’ai déclaré purement et simplement, comme je devais

  1. Après une étude approfondie des apparitions et révélations de Gouy-l’Hôpital, autant que des faits et gestes du bon Restaux, nous sommes porté à croire que partie au moins de ce surnaturel est d’origine diabolique, et que le démon use de diverses tactiques aux apparences divines pour mieux mystifier l’acteur et les auditeurs trop crédules, ainsi que nous l’avons déjà dit dans la troisième partie des Faits extraordinaires de Gouy, éditée par M. Boisleux, de Tourcoing, en juin 1888. ─ Dans cet opuscule, il est reparlé de M. A. Lal... La question Louis XVII, au point de vue surnaturel, y est discutée et résolue en faveur de Richemont, par l’autorité de Mgr l’évêque de Strasbourg et de ses doctes théologiens. ─ Voir les pages 16, 18, 19, 25 et 63 à 72.