Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/30

Cette page n’a pas encore été corrigée

Voilà donc exaucé le vœu que nous émettions de connaître l’opinion du Pape, comme on l’a vu plus haut.

Si quelque esprit trop subtil voulait trouver de l’amphibologie dans la dernière phrase de Léon XIII, en prétextant qu’il s’agit de la famille royale et non de la famille Naündorff, nous répondrions simplement ceci : Puisque le Saint-Père parle d’un prétendant qu’il repousse, il ne peut être question que d’un Naündorff ; et il reste sous-entendu que c’est à l’égard des Naündorff et contre eux qu’il faut interpréter la conduite de la famille royale, comme justement celle-ci l’a prouvé en maintes circonstances.

Espérons que cette information sera un jour confirmée publiquement par l’illustre Léon XIII, que l’Europe a reconnu arbitre de justice et de paix, attendu que le Pape personnifie la plus grande puissance morale de ce monde.




Note sur le libéralisme

En omettant de réparer ses torts, l’illustre personnage dont nous avons parlé (p. 30), est cause que la secte du libéralisme religieux n’est pas encore éteinte en France. On entend dans divers diocèses des hommes se dire hautement libéraux, gallicans, plutôt que romains. Il paraît qu’il existe, dans certains coins de France et d’Italie, de fanatiques